"On a un contexte national qui est un peu apaisé, comparé avec l'ancien régime, et on a un contexte sous régional - il y a l'AES de ce côté. L'armée française est chassée du Mali, du Burkina Faso et ensuite du Niger. Il y a des mouvements de contestation, panafricains, de jeunes qui dénoncent la présence des militaires français en Afrique. Il y a le contexte international, avec l'avènement d'autres puissances qui sont prêtes à coopérer, sans les conditions contraignantes exigées par l'armée française. Tout le monde attendait la réaction du Tchad", explique-t-il.
"L'armée tchadienne est une armée aguerrie dans la sous-région; tout le monde parle d'elle. Elle est intervenue au Mali, un peu au Cameroun et au Niger. C'est aussi une manière des dirigeants tchadiens de montrer la maturité de l'armée", explique-t-il.
"Derrière eux, ils laissent la souffrance, la douleur et la misère. Nous avons les ressources sur terre, sous la terre, il faut les exploiter. Mais ces ressources ont été considérées comme des réserves stratégiques de la France", souligne-t-il.