En effet, selon lui, "le fait le plus marquant de cette régression de l’économie française, mais aussi de sa consœur allemande avec laquelle elle constitue la locomotive de l’Europe, c’est la désindustrialisation. Depuis les années 1970, [dans le contexte de l’enclenchement de l’hyperfinanciarisation de l’économie occidentale suite au découplage du dollar de l’or décidé par le Président Richard Nixon le 15 août 1971, ndlr], les plus grandes économies occidentales, dont celle de la France et des États-Unis, ont entamé un processus de délocalisation de leurs entreprises industrielles vers les pays de l’Asie de l’Est, dont essentiellement la Chine. Tout observateur pourrait aisément constater que le développement de l’économie chinoise s’est fait d’une manière inversement proportionnelle au déclin des économies occidentales, notamment française et US. Cette délocalisation a évidement engendré la perte de savoirs-faire et de compétence dans des pans entiers de l’industrie, même dans des domaines stratégiques tel que le nucléaire civil".