Et d’expliquer que "depuis la destruction par les Occidentaux des gazoducs Nord Stream I et II, tous les pays exportateurs de gaz ont compris qu’il était très difficile de sécuriser ces infrastructures qui s’étalent sur des milliers de kilomètres. Les gazoducs Nigéria-Algérie-UE et Nigéria-Maroc-UE ne sont pas en reste. Le premier traversera toute la région instable du Sahel via le Niger sur une longueur de 4000 kilomètres. Le second longera toute la côte ouest de l’Afrique jusqu’au Maroc sur une distance de 7000 kilomètres. Arrivés en Afrique du Nord, tous les deux doivent passer sous la Méditerranée pour rejoindre l’Europe du Sud. La vulnérabilité de ces infrastructures en plus de leur mode de fonctionnement qui exige des contrats à long terme, obligeant les contractants à rester liés pour de longues durées. Or, le conflit en Ukraine et la destruction des Nord Stream montre la limite de ce genre de situation".