Dans le même sens, l’économiste estime que "les pays africains doivent préserver leur capacité de décision et leur souveraineté, ce que les pays européens ont tout à fait sacrifié. Je pense que c'est ce qui est en route en ce moment dans les pays du sud du Sahara en particulier. On ne peut pas avoir de la bienveillance quand on voit le chaos qui règne en Occident". En revanche, selon l’interlocutrice de L’Afrique en marche, "il y a des recherches de nouvelles coopérations et de nouvelles fiertés par les pays africains. En effet, les priorités sont revisitées, c'est à dire que pour garantir leur souveraineté, ces pays se posent la question maintenant : qu'est ce qui est impératif ?"
"Je crois que les priorités qui sont mis en œuvre à l'heure actuelle, dont la construction de centrales électriques, ces pays africains ont choisi de coopérer avec les Russes et les Chinois, des personnes de bonne volonté prêts à donner à l’Afrique les moyens de son développement. Donc, on n'est plus à l'ère de la prédation, on est à l'ère de la souveraineté et il faut avancer ensemble avec des personnes qui respectent la fierté de chaque peuple".