Le bloc entre Pékin et Moscou "fait peur à l'Occident", affirme François Asselineau

La Chine et la Russie partagent des intérêts économiques convergents, et leur partenariat effraie l'Occident, en particulier pour le risque qu'il fait peser sur le dollar, explique à Sputnik Afrique le président d'un parti français, alors que le Président russe effectue une visite d'État à Pékin
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Le renforcement des liens entre la Chine et la Russie fait ombrage à l'Occident, les deux pays étant d'importantes puissances militaires, a expliqué à Sputnik Afrique François Asselineau, président de l'Union populaire républicaine, commentant la visite d'État du Président russe en Chine.
Cette collaboration porte en outre préjudice au dollar, tout en servant les intérêts économiques des deux parties.
"Ce partenariat s'accompagne d'un intérêt fondamental pour la Russie d'écouler ses matières premières, notamment les hydrocarbures et d'un intérêt fondamental pour la Chine de les acheter. Il y a une complémentarité économique entre les deux pays, qui partagent par ailleurs une immense frontière commune", explique le responsable.
En parallèle des relations cordiales entre Moscou et Pékin émerge également un "axe des BRICS", qui pourrait faire économiquement concurrence au Nord global.
"Ce sont des pays qui peuvent mettre à bas le privilège du dollar, c'est à dire ce qui fait la puissance des États-Unis. Ce qui se cache derrière, c'est vraiment de la géopolitique et un monde exempt de risques", affirme ainsi François Asselineau.
Le Président russe Vladimir Poutine effectue une visite d'État de deux jours en Chine. C'est son premier déplacement à l'étranger depuis sa réélection et son entrée en fonction début mai. Au-delà de l'approfondissement de leur partenariat, les deux pays ont aussi appelé à maintenir "un climat favorable et sain de coopération internationale avec l'Afrique" dans une déclaration commune.
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