Pour ce qui est du basculement de beaucoup de pays africains, notamment ceux du Sahel (Mali, Niger, Burkina Faso) vers la coopération avec la Russie et la Chine, Akram Kharief estime que "la proclamation de la fin de la Françafrique est tout à fait justifiée et même actée. Cependant, si l’on prend un peu de recul et qu’on analyse la chose calmement et sans passion, la fin de la Françafrique ne comporte pas une connotation négative à l’égard de la France. Bien au contraire, elle constitue une occasion pour la diplomatie de française de réinventer et de changer de méthode d’approche et de travail avec les pays africains qui relèvent de la période coloniale ou néocoloniale. Si la France comprend et saisit la chance de changer, elle aura certainement une grande place à occuper dans les relations avec l’Afrique".