"On se rend compte que les choses ont shifté au niveau mondial, qu'il n'y a plus une barrière, une division du monde idéologique Est-Ouest, mais qu'on est plutôt dans des répartitions Nord-Sud globales comme on le dit aujourd'hui, sur des thèmes qui sont repris partout autour des valeurs traditionnelles, autour de la souveraineté, autour du respect, autour des choses dont on ne parlait pas, dont nous étions au préalable. C'était surtout l'Afrique qui réclamait ça, parce qu'on a toujours été la victime de l'unipolarité ou de la bipolarité", déclare Nathalie Yamb.
"Personne ne doute que l'Afrique est le continent du futur. Et je crois que ce qu'il se passe au Sahel est la meilleure preuve de l'émergence africaine, où des gouvernements aujourd'hui décident en toute souveraineté de faire ce qui est bon pour eux d'abord, quelles que soient les sanctions qu'on veut leur imposer", estime-t-elle.
"Tout le monde constate que l'Afrique a décidé de n'être dominée par personne et de décider ce qui est bon pour elle. Les plus intelligents viennent auprès de ses nouveaux dirigeants et de ses nouvelles autorités pour discuter d'égal à égal de possibilités de partenariat. Les plus obtus essayent de continuer d'intriguer, de provoquer, de financer des rébellions, des déstabilisations, mais c'est voué à l'échec", lance la militante panafricaniste.
Retrouvez également dans cette émission :
- Kémi Séba, président de l’ONG Urgences Panafricanistes, sur le Forum de la multipolarité organisé à Moscou.
- Idrissa Ouedraogo, chef de l'entreprise Burkina Meta, sur la levée totale des sanctions contre le Niger et la Guinée, ainsi que sa levée partielle pour le Mali, décidées par la CEDEAO.
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