"L'Égypte regarde les événements dans la bande de Gaza comme une évolution très dangereuse qui pourrait avoir des répercussions à long terme, en plus de conséquences négatives graves et directes pour la sécurité nationale de l'Égypte et de la région", a-t-il dit.
Efforts politiques et humanitaires du Caire
Le Caire travaille sur deux axes depuis le premier jour de l'escalade du conflit israélo-palestinien, a ajouté le responsable.
"Le premier [axe] est la partie politique, et son objectif clair est de parvenir à un cessez-le-feu. La deuxième direction est de fournir une assistance depuis le tout début de la crise humanitaire dans la bande de Gaza", a expliqué le porte-parole du Caire.
Les autorités ont restauré le passage à la frontière avec l’enclave palestinienne et ont acheminé la majeure partie de l'aide humanitaire aux populations gazaouies, a souligné M.Fahmy.
"Depuis le tout début du conflit, l'Égypte a autorisé l'ouverture du terminal de Rafah 24 heures sur 24 et l'a restauré après les bombardements israéliens pour le préparer à recevoir l'aide fournie par le monde, en particulier par l'Égypte. L'Égypte a fourni entre 75% et 80% du montant total de l'aide parvenue jusqu'à présent à la bande de Gaza", a-t-il détaillé.
Hostilités entre le Hamas et Israël
Après l'attaque à grande échelle du Hamas contre Israël le 7 octobre, Tel Aviv a lancé des frappes de représailles et a ordonné le blocus complet de Gaza. Par la suite, l’État hébreu a commencé une incursion terrestre dans l'enclave palestinienne dans le but d'éliminer les combattants du Hamas et de sauver les otages. Plus de 27.000 personnes ont été tuées, selon le bilan des autorités de Gaza.
Le 24 novembre, le Qatar a négocié un accord entre Israël et le Hamas sur une trêve temporaire et l'échange de prisonniers et otages, ainsi que l'acheminement de l'aide humanitaire dans la bande de Gaza. Cette trêve a été prolongée à plusieurs reprises et a expiré le 1er décembre. Plus de 100 otages seraient toujours détenus par le Hamas à Gaza.