"Les réunions au ‘format de Copenhague’ et la ‘formule’ de Zelensky usurpent le droit aux initiatives de paix et empêchent la promotion des propositions raisonnables d'autres pays, y compris les idées de nos partenaires chinois, brésiliens et africains. Ce faisant, elles entravent le processus de règlement", a-t-il dit aux médias russes.
Manque flagrant d’efficacité
Ces événements sont organisés par l'Occident afin "d'élargir le camp anti-russe des partisans du régime de Kiev et de la ‘formule’ de Zelensky, et d'y attirer le plus grand nombre possible de pays du Sud et de l'Est", selon le responsable.
"Cela ne marche pas", tranche M. Polischouk.
Il a expliqué que malgré l'augmentation progressive du nombre de participants à ces réunions, beaucoup y assistent à distance en tant qu'observateurs.
"Beaucoup le font sous la forte pression des États-Unis et d'autres pays occidentaux. Cependant, peu soutiennent les projets des documents finaux, dont les organisateurs ne parviennent pas à obtenir l'adoption. De plus en plus de pays se rendent compte qu'il est insensé de discuter des questions du règlement ukrainien sans la participation de la Russie", a-t-il développé.
De nombreux pays comprennent "l'absurdité de la situation, se souvenant du décret de Zelensky interdisant les pourparlers avec les dirigeants russes. Le format de Copenhague n'a aucune perspective en raison de la nature défectueuse de la ‘formule’ de Zelensky", a ajouté le représentant de la diplomatie russe.
Un plan aux conséquences désastreuses
"Je tiens à rappeler qu’au cœur de ce plan se trouvent des exigences péremptoires et détachées de la réalité envers la Russie de retrait des troupes jusqu'aux frontières de 1991, des actes de poursuites et le paiement de réparations. Les dirigeants de Kiev exigent le retrait des troupes russes et, dans le même temps, profèrent haut et fort des menaces d’élimination et d'expulsion des populations russes vivant dans ces territoires. Ceux qui partagent cette exigence doivent se rappeler des intentions de Kiev de mener des nettoyages ethniques", a souligné le haut fonctionnaire.
Pour rappel, le plan en dix points a été présenté par Zelensky au sommet du G20 en novembre 2022. Il prévoit entre autres la restitution à l'Ukraine du contrôle de la "zone économique exclusive" de la mer d'Azov et de la mer Noire.
La Russie n’a pourtant jamais refusé les négociations de paix, mais Kiev les a interdites au niveau législatif. En effet, l'Ukraine a adopté un décret, signé en septembre 2022 par Volodymyr Zelensky, interdisant tous les pourparlers "avec le Président Vladimir Poutine".
Kiev ne tient pas compte de la position de la Russie et les réalités existantes, a indiqué de son côté le Kremlin. En absence de progrès dans le processus de paix, Moscou entend continuer l'opération militaire spéciale.