Une annonce qui survient quelques jours après la frappe précédente portée contre un point de déploiement de mercenaires étrangers à Kharkov et réalisée avec des armes de précision.
Selon la Défense, au moins 60 mercenaires ont été tués, plus d'une vingtaine ont été hospitalisés.La majorité d'entre eux étaient Français, a précisé le ministère. Le bâtiment qui abritait les mercenaires a été complètement détruit, ajoute l'instance.
L'ambassadeur de France Pierre Lévy a été par la suite convoqué par la diplomatie russe. La diplomatie française a nié la présence de Français dans les rangs de l'armée ukrainienne.
Parmi les mercenaires partis en Ukraine, certains veulent la carrière et l’argent, d'autres sont des néonazis, mais il y a aussi "des paumés, des gens en rupture de ban", a commenté pour Sputnik Afrique l’analyste français Xavier Moreau.
Les mercenaires francophones combattant aux côtés de Kiev sont notamment des Canadiens "issus des milieux nationalistes radicaux", a pour sa part indiqué à Sputnik Afrique François Mauld d'Aymée, qui a fait la guerre dans le Donbass face à l'Ukraine avant d'obtenir la citoyenneté russe.