Varsovie a "délibérément tardé à fournir des informations et caché des preuves cruciales sur les mouvements de saboteurs présumés sur le sol polonais", indique le journal américain Wall Street Journal se référant à des enquêteurs européens.
Selon le média, l'enquête penche depuis longtemps pour l’hypothèse selon laquelle l'attaque a été menée depuis le territoire ukrainien via la Pologne.
Mais plusieurs agences de sécurité polonaises ont refusé de partager avec l'enquête des images de suspects provenant des caméras de vidéosurveillance. De plus, des fonctionnaires polonais se sont soit abstenus de répondre aux demandes des enquêteurs, soit ont fourni des informations contradictoires.
D’ailleurs, l’hypothèse sur l’implication de Kiev dans les explosions sur les Nord Stream n’est pas la seule. D’après le journaliste Seymour Hersh, ce sont les États-Unis qui ont préparé cette attaque. Washington rejette ces accusations.