Les militaires ukrainiens sans formation sont une proie facile pour l’armée russe aux abords d’Artiomovsk, a confié à Sputnik un membre de l’unité spéciale Sibérie faisant partie du groupe russe Sud.
"Il y a une différence entre un groupe professionnel et un groupe sans formation, un groupe de chair à canon. Ces derniers groupes forment un dispositif en colonne sans observer aucune distance entre eux. Si le tir est bien ciblé, un seul obus suffit pour éliminer le groupe tout entier", a-t-il expliqué.
Il a ajouté que l’efficacité augmente quand on utilise simultanément des drones FPV et de l’artillerie.
"Il y a eu trois vagues d’assaut de groupes de huit personnes et la distance entre eux était minimale. Ces trois vagues ont été vite neutralisées. Des mortiers de 120 et de 82 mm de concert avec des drones FPV ont vite éteint ces vagues. Les tirs étaient si efficaces qu’ils [les Ukrainiens, ndlr] n’ont même pas atteint nos positions", a indiqué le militaire.
Selon lui, la tactique contre les groupes bien entraînés est différente: un drone-kamikaze attaque d’abord deux principaux membres du groupe, les autres étant ciblés par l’artillerie.
Massacre de rebelles
Les soldats ukrainiens qui refusent d’être massacrés comme de la chair à canon sont voués à un triste sort.
Vladimir Saldo, gouverneur de la région russe de Kherson, a révélé fin octobre que plusieurs dizaines de soldats ukrainiens qui ne voulaient pas franchir le Dniepr sur l’axe de Kherson avaient été fusillés par une unité de barrage ukrainienne composée de néonazis et de mercenaires étrangers.