Arrivé à Lomé, le général Salifou Mody, ministre nigérien de la Défense, a fait le point sur le retrait des troupes françaises du Niger, entamé en octobre.
"Nous avons informé le Président [togolais, ndlr] Faure Gnassingbé sur la situation […]. Suite à un accord, le retrait est en cours", a-t-il déclaré le 6 novembre, relate RFI.
Les moyens aériens français sont actuellement en préparation pour le départ, a ajouté le général.
De plus, les États-Unis et le Togo ont accepté la demande du Niger de se poser en tant que garants du départ français qui doit être "total", a-t-il fait savoir.
Le calendrier du retrait
Environ 1.400 militaires français quitteront le Niger d’ici fin décembre, selon les termes de l’accord trouvé en octobre entre la France et le CNSP, organe composé de militaires ayant pris le pouvoir au Niger.
Les premiers à partir sont les 400 soldats basés à Ouallam. Ils ont été stationnés dans la zone dite des trois frontières (entre le Niger, le Mali et le Burkina Faso) et participaient aux activités antiterroristes conjointement avec les Nigériens. Ensuite partira le millier d’hommes déployé à la base aérienne projetée de Niamey. Après leur départ, elle cessera son existence, selon le CNSP.
L'état-major français a déclaré le 19 octobre que les premiers militaires français étaient arrivés au Tchad, après dix jours de trajet.