L’Algérie et la Russie ont doublé leur chiffre commercial dans ce domaine

Le volume du commerce de produits agricoles entre la Russie et l’Algérie a explosé ces neufs derniers mois, a affirmé le ministre russe de l’Agriculture Dmitri Patrouchev. Viande, légumes, produits laitiers, tout y passe.
Sputnik
Les agriculteurs et éleveurs de Russie et d’Algérie peuvent avoir le sourire. Le chiffre d’affaires commercial entre les deux pays a doublé dans ces secteurs au cours des neufs derniers mois, comme l’a annoncé le ministre russe de l’Agriculture Dmitri Patrouchev.
Les échanges de produits agricoles se sont ainsi chiffrés à 700 millions de dollars sur cette période. Le pays du Maghreb reste d’ailleurs le troisième partenaire commercial de la Russie sur le continent, avec un volume d'échange de plus de 2 milliards de dollars sur les huit premiers mois de 2023, tous secteurs confondus.
"Parmi les États africains, l'Algérie se classe aujourd’hui au troisième rang en termes de chiffre d'affaires commercial avec la Russie [...] Après neuf mois, le volume des échanges du commerce bilatéral de produits agricoles a doublé, s'élevant à près de 700 millions de dollars", a ainsi expliqué Dmitri Patrouchev à l'issue de la réunion de la commission intergouvernementale russo-algérienne.
Le temps semble d’ailleurs rester au beau fixe, puisque Moscou compte encore accroître ses exportations de céréales, de viande et de produits laitiers vers l’Algérie, a souligné le ministre. Même refrain pour les produits algériens, dont l’importation et la demande ont augmenté en Russie.

Blé, volailles et tomates

Partenaire de longue date de l’Algérie, en particulier en matière d’armement, la Russie a récemment renforcé ses échanges dans le domaine agricole. Les éleveurs russes avaient notamment obtenu l’autorisation d’exporter de la viande de volailles en Algérie, fin septembre.
En proie à des épisodes de sécheresse récurrents, le pays du Maghreb s’est aussi tourné vers le blé russe ces derniers mois, devenant le troisième plus gros acheteur sur ce segment. Une nouvelle stratégie qui se fait au détriment du blé français, jugé plus cher d’environ 20 dollars par tonne, comme l’expliquait récemment à Sputnik Arkadi Zlotchevski, président de l’Union céréalière russe.
Les agriculteurs algériens cherchent quant à eux à investir le marché russe de la tomate. Des dirigeants du groupe algérien Souakri avaient par exemple accompagné le Président Abdelmadjid Tebboune à Moscou, lors de sa visite en juin dernier.
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