Pour Bertrand Scholler, "l’hypothèse qu’un nouveau choc pétrolier puisse se produire, étant donné l’atrocité des bombardements menés par l’armée israélienne dans la bande de Gaza et qui touchent essentiellement les populations civiles, en réponse aux actes terroristes du Hamas, devrait être sérieusement envisagée par les pouvoirs publics européens. Il ne faut pas oublier que l’Arabie saoudite, l’Iran et les Émirats arabes unis, soit trois poids lourds de l’Opep, deviendront à partir de janvier 2024 des membres à part entière des BRICS et seront donc plus enclins à coordonner leurs politiques avec le nouveau monde émergent, notamment avec la Russie et la Chine. Ceci en plus du fait que l’Arabie saoudite, où se trouvent les lieux saints de l’Islam, est en train de devenir une sorte de leader du monde musulman extrêmement fâché et à fleur de peau devant le malheur de ses frères palestiniens, dans un contexte où les Israéliens, peut-être à leur corps défendant, sont en train de de donner une ampleur extraordinaire à une idée de guerre de religion".