Keffieh palestinien sur les épaules, drapeau dans les mains: Cyril Ramaphosa a pris la parole concernant la situation au Proche-Orient. Dans une vidéo postée sur son compte X, il a affirmé sa "solidarité avec le peuple palestinien".
Face aux "atrocités qui se déroulent au Proche-Orient", il a exprimé ses condoléances aux peuples d’Israël et de Palestine, l’attaque du Hamas sur Israël ayant fait 1.399 victimes, et la riposte de l’État hébreu en ayant fait plus de 2.300.
En quête d’une issue pacifique
L’évacuation du nord de Gaza, ordonnée récemment par les forces israéliennes, aggrave la situation, selon le Président sud-africain. Il a appelé la communauté internationale, l'Onu et toutes les organisations internationales impliquées "à amener Israël à abandonner son ordre à la population de Gaza de quitter ses foyers", ajoutant qu’"à terme, cela pourrait conduire pratiquement à un génocide".
"Près d’un demi-million de Palestiniens ont déjà été déplacés. Il s’agit de l’événement le plus dangereux et le plus tragique de l’histoire du peuple palestinien. Nous appelons à l'ouverture d'un couloir humanitaire à Gaza pour fournir de la nourriture, de l'eau et de l'électricité à ses habitants", a-t-il lancé.
En outre, Cyril Ramaphosa a exprimé une crainte que le conflit ne puisse s’élargir et enflammer tout le Proche-Orient.
"La principale issue pour résoudre le conflit palestino-israélien est de mettre en œuvre la solution à deux États et d'établir un État palestinien indépendant", a-t-il lancé, ajoutant que l’Afrique du Sud défendait une solution pacifique et était prête à proposer sa médiation.
Les Palestiniens "mènent une lutte juste", alors que "leurs droits humains sont violés" et "leur demande d'autodétermination" a toujours été soutenue par l’Afrique du Sud, a conclu Cyril Ramaphosa.
Depuis les années 1990 et la fin de l'apartheid, les relations entre l’Afrique du Sud et Israël se sont fortement détériorées. En 2019 le niveau de la représentation diplomatique israélienne dans ce pays africain a été abaissé.