"Les ministres des Finances des BRICS examineront le sujet des monnaies locales, des instruments de paiement et des plateformes de discussion lors du prochain sommet" du groupe, a fait savoir le Président sud-africain ce 12 octobre devant les parlementaires.
Les BRICS tâchent "d’améliorer l’équité des systèmes commerciaux et financiers mondiaux" en prônant la réforme de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) et des institutions financières mondiales, a-t-il fait savoir.
Lors du sommet en août, les BRICS ont exprimé leur soutien aux aspirations légitimes des pays d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine "à jouer un rôle plus important dans les affaires internationales", a-t-il rappelé.
À l’ordre du jour du prochain sommet
En août, les BRICS ont constaté la nécessité d’utiliser des systèmes de paiement alternatifs, selon leur déclaration suite à l’événement. En vue de renforcer la stabilité du système financier mondial, les ministères des Finances et les Banques centrales des pays membres ont été chargés d’étudier l’utilisation des monnaies nationales et d’une "série d’instruments de paiement".
De plus, fin septembre, le ministre russe des Finances a fait savoir que les pays du groupe travaillaient activement sur l'introduction d'un outil alternatif au système bancaire SWIFT. L'année prochaine, cette question sera également portée à "l'ordre du jour" d’une réunion des BRICS.
Le prochain sommet du groupe aura lieu en 2024 en Russie qui assurera la présidence tournante des BRICS.
Composés initialement de 5 pays (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud), le groupe a récemment invité six nouveaux États à le rejoindre à partir de 2024. Il s’agit de l'Iran, l'Argentine, l'Égypte, l'Arabie saoudite, les Émirats arabes unis et l'Éthiopie.