Les relations modernes de crédit ne font qu’assurer les intérêts du "milliard d'or", a indiqué ce 29 septembre le Président russe lors de son discours à la conférence parlementaire "Russie-Amérique latine".
"Les relations de crédit financières modernes sont structurées dans le monde de telle manière qu'elles servent exclusivement les intérêts du soi-disant "milliard d'or". Les dirigeants de ces pays exploitent presque tous les autres pays du monde. Ils abusent de leur position tant sur le plan technologique, informationnel que financier", a-t-il déclaré.
Les obligations de crédit pour les pays en développement se sont transformées en taxe et en contribution. Par ailleurs, nous devons changer ces règles, a tranché M.Poutine.
Enjeux des BRICS
En revenant sur l'élargissement des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud), le Président russe a souligné que ce groupe n'était pas une union militaire mais une plateforme pour discuter des questions.
"Les BRICS sont une telle organisation, ce n'est pas une sorte d'alliance militaire, c'est simplement une plate-forme pour coordonner les positions et développer des solutions mutuellement acceptables basées sur la souveraineté, l'indépendance et le respect mutuel", a-t-il souligné.
Il s'est également dit convaincu que tous les pays des BRICS se concentreraient sur le bien-être du peuple, quelles que soient les tendances politiques.
Les BRICS élargis
Le 15e sommet des BRICS s'est tenu à Johannesburg du 22 au 24 août sous la présidence de l'Afrique du Sud. Y ont participé en personne les dirigeants chinois, indien, brésilien et sud-africain, la Russie étant représentée par le chef de la diplomatie Sergueï Lavrov. Le Président russe Vladimir Poutine a participé au sommet par visioconférence.
Lors du sommet, Cyril Ramaphosa a annoncé que l'Arabie saoudite, l'Argentine, l'Égypte, l'Éthiopie, les Émirats arabes unis et l'Iran avaient été invités à rejoindre les BRICS. Ces nouveaux membres participeront aux activités du groupe à partir du 1er janvier 2024.