Poutine: les adversaires des BRICS sont le "golden billion" aux actions néocoloniales
11:05 24.08.2023 (Mis à jour: 21:52 24.08.2023)
© Sputnik . Grigory Sysoev
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Bien que les BRICS ne rivalisent avec personne, le groupe a des opposants farouches qui s’opposent au monde multipolaire en formation, a indiqué le 24 août le Président russe lors d’une réunion BRICS Africa-Outreach. Ce sont les pays de "golden billion" aux intentions néocoloniales, qui puisent les ressources des pays en développement.
Même si les BRICS ne s’opposent à personne, la création d’un monde multipolaire fait face à des opposants farouches, a déclaré le Président russe en marge de la troisième journée du sommet des BRICS à Johannesburg.
"Je tiens à souligner que les BRICS ne sont en compétition avec personne et ne s'opposent à personne. Mais il est également évident que ce processus objectif de création d'un nouvel ordre mondial a encore des opposants irréconciliables qui cherchent à ralentir ce processus. [Ils cherchent à] contenir la formation de nouveaux centres autonomes de développement et d’influence dans le monde.", a-t-il estimé en visioconférence lors d'une réunion au format BRICS Africa-Outreach.
Les adversaires des BRICS sont notamment le "golden billion" qui veut changer le système du droit international et qui font tout pour conserver le monde unipolaire:
"Les pays du ‘golden billion’ font tout pour préserver l'ancien monde unipolaire. Cela leur convient, cela leur est bénéfique", a souligné le dirigeant russe.
Et d’ajouter qu’ils "tentent de remplacer le système de droit international par leur propre soi-disant ordre, fondé sur des règles que personne ne voit".
Néocolonialisme occidental
L’Occident utilise ses soi-disant "règles" à mauvais escient ce qui relève d’un "colonialisme dans un nouvel emballage", selon M.Poutine.
Les colonisateurs modernes vident les ressources des pays en développement pour résoudre ses problèmes:
"Les colonialistes modernes, se cachant derrière les bons slogans de la démocratie et des droits de l'homme, cherchent à résoudre leurs problèmes aux dépens des autres, continuant sans vergogne à pomper les ressources des pays en développement", a-t-il estimé.
De son côté, la majorité globale se sent de plus en plus fatiguée de subir la pression et les manipulations de l’Occident et est prête à une coopération sur un pied d’égalité.
Le néolibéralisme sape la multipolarité
Le chef de l’État russe a critiqué le "néolibéralisme radical" imposé par l’Occident:
"Une menace pour l'établissement d'un nouvel ordre mondial est également posée par le néolibéralisme radical imposé par certains pays, visant à détruire les valeurs traditionnelles qui sont importantes pour nous tous. Il s'agit de l'institution de la famille, du respect des valeurs nationales et des traditions religieuses".