Des unités russes ont neutralisé des membres de la brigade spéciale Azov* sur l’axe de Krasny Liman, a fait savoir à Sputnik le porte-parole du groupe russe Centre, Alexandre Savtchouk.
"Les frappes aériennes et les tirs d'artillerie ont infligé une défaite aux groupes d'assaut de la 67e brigade mécanisée de l’armée ukrainienne et à la 12e brigade spécialisée d'Azov*", a-t-il détaillé.
Il a précisé que les pertes de l'ennemi s'élevaient à 50 militaires. En outre, les forces russes ont réduit en cendres un véhicule blindé de combat.
Selon l’interlocuteur, les moyens de défense antiaérienne ont abattu une roquette de HIMARS. Et l'aviation de bombardement a frappé quatre postes de commandement et d'observation près des localités de Torskoé (dans la république populaire de Donetsk) et de Serebryanka (dans la république populaire de Lougansk), a-t-il conclu.
Bataillon nationaliste jugé terroriste par la Russie
Le régiment nationaliste ukrainien Azov* est considéré par Moscou comme une organisation terroriste pour ses nombreux crimes contre l’humanité commis dans la région du Donbass et documentés pendant l’opération spéciale.
Fondé en 2014, Azov* participait activement aux batailles contre les forces pro-russes dans le Donbass. Au début de l’opération spéciale militaire en Ukraine, le bataillon a, avec acharnement, lutté contre l’armée russe et les forces de la république populaire de Donetsk à Marioupol. Des membres d’Azov* se sont finalement retranchés dans l'usine Azovstal pour se rendre en mai 2022. Selon plusieurs témoignages sur la bataille de Marioupol, Azov* a commis plusieurs crimes contre la population de la ville.
Le Code pénal de la Fédération de Russie prévoit une peine de 10 à 20 ans de prison pour les participants et de 15 à 20 ans pour les organisateurs du groupe terroriste.
*Organisation terroriste interdite en Russie