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Donbass. Opération russe
La Russie a lancé le 24 février 2022 une opération militaire spéciale en Ukraine pour protéger les habitants du Donbass subissant le blocage et les attaques de Kiev depuis 2014.

Kremlin: la Turquie a violé des accords en ayant laissé partir des chefs d’Azov vers l’Ukraine

© Sputnik . Alexeï Maychev / Accéder à la base multimédiaLe Kremlin de Moscou
Le Kremlin de Moscou - Sputnik Afrique, 1920, 08.07.2023
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Livrant les chefs du régiment Azov* à l’Ukraine, la Turquie a rompu les accords conclus avec la Russie, a déclaré le porte-parole du Kremlin à Sputnik. Membres de cette organisation connue pour ses crimes contre la population dans le Donbass, ces prisonniers de guerre devaient rester en Turquie jusqu’à la fin de l’opération spéciale.
Ankara a violé les accords en remettant à l'Ukraine les chefs du régiment d'Azov*, a déclaré le porte-parole du Kremlin à Sputnik.
Mais la Russie n'en a pas été informée. Selon l’accord avec la Turquie, les combattants d’Azov* devaient rester en Turquie jusqu’à la fin de l’opération spéciale.
Cette décision turque de livrer à Kiev les chefs du régiment d’Azov*, en dépit des accords atteints, est étroitement liée aux échecs de la contre-offensive ukrainienne auxquels les troupes de Kiev font face tous les jours, explique Dmitri Peskov.
Selon le porte-parole du Président russe, la Turquie a subi une grande pression en vue de la préparation du prochain sommet de l’Otan. Dans ce contexte, Ankara a été obligé de faire preuve de sa solidarité. Mais le non-respect des accords n’embellit personne, conclut-il.
Les chefs du régiment Azov* viennent de revenir en Ukraine de Turquie, a fait savoir ce 8 juillet sur sa chaîne Telegram le Président ukrainien Volodymyr Zelensky. La veille, ce dernier est arrivé à Istanbul pour des pourparlers avec le Président turc Recep Tayyip Erdogan.
Prisonniers de guerre, les membres d’Azov* étaient initialement détenus en Russie. Lors d’un échange de prisonniers, réalisé avec une médiation turque, les cinq chefs du régiment ukrainien devaient être transférés sur le sol turc et y rester jusqu’à la fin du conflit.

Bataillon nationaliste jugé terroriste par la Russie

Le régiment nationaliste ukrainien Azov* est considéré par Moscou comme une organisation terroriste pour ses nombreux crimes contre l’humanité commis dans la région du Donbass et documentés pendant l’opération spéciale. Auparavant, des poursuites pénales avaient déjà été engagées en Russie contre un certain nombre de membres d’Azov* en vertu d'articles sur l'extrémisme et le mercenariat.
Fondé en 2014, Azov* participait activement aux batailles contre les forces pro-russes dans le Donbass. Au début de l’opération spéciale militaire en Ukraine, le bataillon a, avec acharnement, lutté contre l’armée russe et les forces de la république populaire de Donetsk à Marioupol. Des membres d’Azov* se sont finalement retranchés dans l'usine Azovstal pour finalement se rendre en mai 2022. Selon plusieurs témoignages sur la bataille de Marioupol, Azov* a commis plusieurs crimes contre la population de la ville.
Le Code pénal de la Fédération de Russie prévoit une peine de 10 à 20 ans de prison pour les participants et de 15 à 20 ans pour les organisateurs du groupe terroriste.
*Organisation terroriste interdite en Russie
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