Un article paru dans le quotidien algérien Jeune Indépendant s’est penché sur "les manipulations" et la politique de deux poids deux mesures de l’Occident que celui-ci a mis en place à diverses époques concernant nombre de pays, "du Vietnam à la Côte d’Ivoire, en passant par la Yougoslavie, l’Irak, la Libye et l’Afghanistan".
L’auteur de l’article dénonce "un instrument ultime de pression et de répression", à savoir la Cour pénale internationale (CPI), "avec lequel l’Occident détourne toute la légalité des institutions issues de la fin de la Seconde Guerre mondiale".
Celui-ci s’avère être "le cheval de Troie qui permet de détruire le système de droit international fruit de l’évolution du système des Nations unies", poursuit l’article.
"Le comble, c’est que les Occidentaux feignent oublier d’inscrire leurs crimes à l’agenda de la CPI, mais s’empressent à lister les crimes qu’ils imputent aux Saddam Hussein, Slobodan Milosevic, Mouammar Kadhafi, Manuel Noriega ou à Vladimir Poutine."
"Alternative à l’hyperpuissance américaine"
L’article indique que l’Occident suit actuellement sa stratégie de "diabolisation du Président russe" et se penche aussi dans une phase pour "discréditer le peuple russe" dans le contexte de l’opération militaire spéciale. Pourtant, poursuit l’auteur, "les observateurs estiment que le moment russe en Ukraine ouvre la voie à une alternative à l’hyperpuissance américaine et à son […] compradore pratiqué par les alliés européens des États-Unis".
"C’est d’ailleurs l’architecture du monde de demain, un monde post-occidental qui se dessine à la lumière des grands ensembles qui voient le jour depuis quelques années et se posent en alternatives à l’impasse dans laquelle l’Occident a enchâssé le monde", poursuit l’auteur de l’article.
À cet égard, il met en lumière "les BRICS+ et l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS)" en tant que "modèles les plus aboutis de ces alternatives à l’après-empire".
Et de conclure que "le principe de non-alignement […] de nombreux pays à l’occasion de la crise en Ukraine" peut permettre de "bâtir un monde plus juste, diversifié où l’instrumentalisation des institutions onusiennes n’aura plus cours."