Quelques jours après la fin du sommet des BRICS à Johannesburg, la ministre sud-africaine des Affaires étrangères a révélé certains critères de sélection des nouveaux membres du groupe, dans une interview accordée au quotidien TimesLive.
Les candidats retenus adhèrent aux idées progressistes, reconnaissent l'Onu en tant que "principale institution mondiale", gardent foi en la paix et adhèrent au droit international, indique la publication.
Selon Naledi Pandor, les BRICS ont aussi prêté attention aux pays qui ont officiellement exprimé leur intérêt à devenir membres du groupe.
Par ailleurs, la taille de l’organisation n’a pas été au menu des discussions:
"Ils [les dirigeants des pays membres] ont décidé d'adopter une approche progressive et d'approuver six [pays] comme membres [à part entière] et les 17 restants comme pays partenaires des BRICS", a souligné la ministre tout en déclarant préférer, pour sa part, "un élargissement modeste".
Partisans des mêmes idées
De son côté, son collègue russe, Sergueï Lavrov, indiquait que le poids, l'autorité et la position du pays candidat sur la scène internationale avaient été pris en compte en premier. En plus de cela, le partage de la même vision sur un nombre de questions internationales a également prévalu.
Il s’agit notamment de la foi en la multipolarité, en la nécessité de relations internationales plus démocratiques et plus équitables, et qui insistent sur la croissance du rôle du Sud global dans les mécanismes de gouvernance mondiale, a expliqué le ministre russe.
La 15e édition du sommet des BRICS s'est tenue à Johannesburg du 22 au 24 août sous la présidence de l'Afrique du Sud. Lors du sommet, le président sud-africain Cyril Ramaphosa a annoncé l'invitation officielle de l'Argentine, de l'Égypte, de l'Iran, de l'Éthiopie, des Émirats arabes unis et de l'Arabie saoudite à rejoindre les BRICS. Il a déclaré que l'adhésion à part entière des nouveaux pays qui rejoindront les BRICS débutera le 1er janvier 2024.