"La première journée et la deuxième en cours montrent bien la détermination des pays des BRICS -Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud- sur leur positionnement sur l'échiquier mondial et sur la redistribution des cartes géostratégiques à la faveur de la crise ukrainienne. Cette crise a accentué le désir et la détermination de ces pays et de tous les pays du monde qui ne font pas partie du bloc, qu'on peut considérer comme le bloc occidental, à s'affirmer comme pays devant compter sur l'échiquier mondial", estime Paul Ella, analyste financier et géostratège camerounais.
"C'est une chance pour l'Afrique à saisir, mais ce n'est pas, dans la logique d'attendre que d'autres fassent quelque chose pour nous. Les BRICS intègrent l'Afrique et les BRICS s'inscrivent dans une logique totalement différente de celle de l'hégémonie occidentale. Et parce que justement, au sein des BRICS, il y a toute une autre logique, toute à notre esprit en termes de partenariat. Et l'Afrique en fait partie. L'Afrique n'attend pas des miracles venant des BRICS. Mais l'Afrique contribuera au miracle africain faisant partie des BRICS qui est l'alternative à l'impérialisme occidental et qui a d'autres valeurs que celles supposées de l'impérialisme occidental", indique-t-il.
Retrouvez également dans cette émission:
- Busiswe Mabuza, présidente du Conseil d’Affaires des BRICS sur ses attentes du sommet.
- Kémi Séba, chef de l’ONG Urgences panafricanistes sur la montée en puissance des BRICS.
- Ovigwe Eguegu, conseiller politique nigérian au sein de la société de conseil Development Reimagined sur l’effet boomerang des sanctions occidentales contre la Russie.
Pour en savoir plus, écoutez notre podcast!
Vous pouvez écouter ce podcast aussi sur les plateformes suivantes: Apple Podcasts – Google Podcasts – Deezer – Castbox – Overcast – Podcast Addict – Pocket Casts – Afripods
► Écoutez tous les podcasts de Zone de contact