À une quinzaine de jours du sommet de l’organisation en Afrique du Sud, l’Iran évoque sa volonté d’effectuer une "adhésion accélérée" aux BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud).
"Nous espérons obtenir la possibilité d'une adhésion accélérée grâce au soutien solide que nous espérons recevoir de l'Afrique du Sud", a déclaré ce 10 août le chef de la diplomatie iranienne Hossein Amir Abdollahian, relayé par Bloomberg.
Le ministre iranien s’est rendu à Pretoria pour prendre part à la commission économique commune de l’Iran et de l’Afrique du Sud.
Le rôle de l’Iran
L’Iran serait une "valeur ajoutée" pour les BRICS en termes d'énergie et de sécurité énergétique durable, a fait savoir le ministre le 8 août, présent à la conférence consacrée aux perspectives de la coopération entre Téhéran et le groupe des cinq économies émergentes. Ses propos ont été relayés par le quotidien anglophone Tehran Times.
Selon Hossein Amir Abdollahian, de facto, le partenariat entre l'Iran et les BRICS se manifeste déjà dans le secteur des transports, où l'Iran aide à relier l'Inde à la Russie et la Chine au reste de l'Asie occidentale.
Plusieurs candidatures
Candidat à l’entrée aux BRICS depuis 2022, l’Iran figure parmi une vingtaine de pays désirant rejoindre le groupe. Récemment l’Algérie, également candidate au groupe de longue date, a évoqué la possibilité d’obtenir le statut d’observateur comme "première phase" du processus d’adhésion.
La question de l’élargissement des BRICS sera abordée du 22 au 24 août, lors du sommet à Johannesburg.