Le Service de sécurité d'Ukraine a participé non seulement à la première, mais aussi à la deuxième attaque conte le pont de Crimée, comme l’a confirmé le secrétaire du Conseil national de sécurité et de défense d’Ukraine, Oleksiy Danilov.
"Nos militaires ont remis en question l'inviolabilité de nombreuses installations qui étaient considérées comme protégées à 100% en Russie. Il s'agit notamment du pont de Crimée, dont ont parlé directement les représentants du service de sécurité qui ont participé au premier et au deuxième cas", a-t-il déclaré lors d'une interview diffusée à la télévision ukrainienne.
Il a également réaffirmé que l'Ukraine ne pouvait pas utiliser d'armes occidentales pour réaliser des frappes contre la Russie. Cependant, il a précisé que cela ne s'appliquait pas aux armes produites par le complexe militaro-industriel ukrainien.
Attaques meurtrières
Depuis le début de l’opération militaire spéciale, le pont de Crimée, reliant la péninsule à la région de Krasnodar, a été attaqué à deux reprises: le 8 octobre 2022 et le 17 juillet 2023.
Il a été partiellement détruit lors d’un premier attentat lorsqu’un camion piégé a explosé. Au moment de la déflagration, un train de marchandises passait à côté. Sept wagons-citernes ont alors pris feu. L’attaque a fait quatre morts.
Résultat, deux travées de la route en direction de Kertch se sont effondrées, tandis que la route en sens inverse est restée intacte. La circulation a été rouverte après un mois et demi de réparations.
La deuxième attaque impliquant des drones marins a causé des dommages à la chaussée, provocant l’interruption de la circulation automobile du 17 au 18 juillet. Elle a été partiellement rétablie depuis. L’attaque a tué un couple et blessé leur enfant. Les travaux de réparations sont en cours.