Alger devrait augmenter les importations de blé durant cette année agricole

Pour faire face à une récolte de blé inférieure à la moyenne à cause de la sècheresse, l’Algérie devrait importer durant cette année agricole près de 9 millions de tonnes, selon le Foreign Agricultural Service. Ces derniers temps, Alger se tourne vers la Russie pour assurer sa sécurité alimentaire.
Sputnik
Les importations de blé d’Algérie devraient augmenter et se situer à 8,7 millions de tonnes, selon les prévisions du Foreign Agricultural Service (FAS), agence chargée des programmes internationaux du département de l'Agriculture des États-Unis. Le pronostique a été fait pour la période de l’année agricole 2023/2024 sur la base des observations d’images satellites.
"Les données montrent une autre récolte de blé inférieure à la moyenne au cours de la campagne 2023/24 en raison des conditions de sécheresse et de chaleur persistantes dans les zones non irriguées de l'Algérie", note le FAS.
Concernant la récolte, le FAS table sur 2.700.000 tonnes de blé, soit 22% de moins que l’année précédente.

Coopération avec la Russie

Importateur de longue date de blé français, l’Algérie commence depuis peu à préférer la Russie.
En juin, lors d’une visite d’Abdelmadjid Tebboune à Moscou, les deux parties ont discuté des modalités d’exportation de céréales russes vers l’Algérie.
Fin juin le pays a acheté un important lot de blé provenant en grande partie de Russie, selon les informations de Reuters. Ainsi, environ 400.000 tonnes avaient été acquises pour des prix allant de 261,50 à 264,50 dollars la tonne, coût et fret inclus.
Pendant l’année agricole de juillet 2021 à juin 2022, la Russie a fourni 480.000 tonnes de blé à l'Algérie, selon l’Union russe des exportateurs de grain. Pour cette année agricole, ce taux a sensiblement augmenté pour atteindre 2,14 millions de tonnes.
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