Au Burkina Faso, les portes sont ouvertes au groupe des BRICS. C’est ce qu’a déclaré à Sputnik Afrique le capitaine Ibrahim Traoré, Président de la Transition du pays.
"Ils nous ont approchés et ils sont les bienvenus", a-t-il indiqué. "Parce que tout ce que nous souhaitons, c'est faire notre guerre, mais aussi de développer. Tous les produits qu'ils ont amenés, ça va dans nos objectifs. Il s'agit de développer notre pays, transformer vraiment le Burkina Faso pour lui donner un autre visage en fait".
Selon lui, "beaucoup d'investisseurs sont vraiment intéressés par le Burkina Faso". Toutefois, le capitaine Traoré souligne la nécessité de respecter les clauses burkinabés.
"De très bonnes perspectives"
Le dirigeant burkinabé a signalé que les représentants des BRICS avaient rencontré plusieurs ministres de son pays en marge du Sommet Russie-Afrique et que les contacts se poursuivaient sur beaucoup de volets. Notamment, "il y a de très bonnes perspectives" dans le domaine de la santé.
"Ainsi, l’interaction c’est vraiment très bien. On a beaucoup d'investisseurs qui sont vraiment intéressés par le Burkina Faso. C'est à travers les BRICS, et nous on ne peut que s'en réjouir", poursuit-il.
Alternative au dollar
Dans le cadre de cette interaction, il voit d’un bon œil le développement des paiements en monnaies alternatives au dollar.
"Tout ce qui est initiative allant dans ce sens, on est partant. Il n'y a pas de problème", soutient le Président de transition burkinabé. "Ce serait très bien aussi de pouvoir développer ça et on espère que ça va se faire très vite pour pouvoir commercer de façon très libre avec la Russie."
Une représentation des BRICS bientôt à Ouagadougou
Une délégation de l’Alliance des BRICS conduite par sa présidente Larisa Zelentsova s’est rendue en juin au Burkina Faso pour annoncer une prochaine mise en place d’une représentation du groupe dans ce pays africain.
La délégation a fait savoir que la coopération entre les BRICS et Ouagadougou porterait, entre autres, sur le développement économique et les questions humanitaires et culturelles.