Moscou examine la possibilité de démarrer la circulation aérienne avec la Tanzanie et les autres pays du Sud d’Afrique, a communiqué aux journalistes le patron de l’autorité russe de l’aviation civile, Rosaviatsia, Alexandre Neradko.
"À ce jour, nous effectuons des vols vers cinq pays africains […]. Nous étudions davantage les destinations touristiques populaires telles que la Tanzanie. Les autres pays du Sud de l’Afrique sont aussi à l’ordre du jour", a communiqué M.Neradko.
L’ambassadeur russe en Tanzanie, Andreï Avetissian, avait précédemment déclaré à Sputnik que Moscou et Dodoma s’apprêtaient à signer un accord dans le domaine de l’aviation civile pendant le sommet Russie-Afrique.
Selon l’ambassadeur, cet accord est indispensable pour "mettre en ordre" la communication arienne entre les deux pays.
"La compagnie aérienne Azur Air a déjà reçu la permission des autorités russes et tanzaniennes de l’aviation civile pour organiser les vols charters", a-t-il précisé.
Promouvoir le tourisme
Selon lui, les charters entre la Russie et la Tanzanie devraient être lancés en automne, après la baisse de la demande des destinations touristiques populaires estivales qui céderont alors leur place à Zanzibar.
Une fois que les flux touristiques entre les deux pays prendront leur élan, il sera possible de discuter de l’annulation de visas entre les deux pays, a ajouté le diplomate. Toutefois, "pour l’instant, Moscou ne mène pas de négociations en ce sens", selon lui.
En prévision du deuxième sommet Russie-Afrique, le groupe russe Rosatom a annoncé ses projets d’extraction d’uranium en Tanzanie. Il commencera par y exploiter l’une des plus grandes mines au monde, entre 2023 et 2025. En 2029, c’est en Namibie que cette exploitation débutera.