Moscou plaide pour "que les entreprises russes participent au développement du secteur énergétique de l’Afrique", a déclaré à Sputnik Oleg Ozerov, diplomate à la tête du secrétariat du Forum du partenariat Russie-Afrique et ambassadeur itinérant du ministère russe des Affaires étrangères.
"Nous partons du principe que les ressources énergétiques de ce continent doivent avant tout servir à son développement interne", a souligné le diplomate.
Il a noté que tous les pays africains se retrouvent dans des situations diverses: les uns ont besoin d’exporter des hydrocarbures tandis que les autres cherchent à les utiliser pour leur croissance.
L’ambassadeur a rappelé que la Russie poursuivait la construction d’une centrale nucléaire en Égypte où les travaux avancent plus rapidement que prévu.
"L’industrie nucléaire russe est une branche colossale qui est capable de donner beaucoup au continent africain", a conclu M.Ozerov.
Solutions diversifiées pour une souveraineté technologique
Plus tôt, le directeur de l’agence russe de l’énergie atomique Rosatom, Alekseï Likhatchev, a déclaré que de nombreux pays africains témoignaient d’un grand intérêt pour le nucléaire civil. Selon lui, le continent a un important potentiel dans ce domaine.
Rosatom peut proposer des solutions diversifiées: de plus petits modèles de centrales nucléaires pour les pays dénués de système énergétique développé ou des centrales flottantes pour ceux qui ont un littoral étendu, a-t-il précisé.