Ces cinq pays africains en bonne posture pour tirer profit de la demande d’uranium

Face à la demande d’uranium croissante à l’horizon 2030, la Namibie, le Niger, l’Afrique du Sud, le Malawi et la Mauritanie sont les mieux placés pour profiter des opportunités du marché, selon l’agence Ecofin.
Sputnik
Après une décennie de méfiance envers l’énergie nucléaire suite à l’accident de Fukushima au Japon, son utilisation devient de plus en plus pressante pour la réussite de la transition énergétique.
La demande d’uranium devrait ainsi augmenter de 27% entre 2021 et 2030 et de 38% entre 2031 et 2040, la Namibie, le Niger, l’Afrique du Sud, le Malawi et la Mauritanie sont les pays africains les mieux placés pour en profiter, rapporte l’agence Ecofin.
Le rapport d’Ecofin Pro publié en mars et intitulé "L’uranium africain vers un nouvel âge d’or: les projets et les enjeux" révèle que les trois premiers pays font partie des dix États détenant les plus grandes ressources en uranium.
La Namibie et le Niger sont et devraient rester ses principaux producteurs en Afrique.

Le Malawi et la Mauritanie également en lice

Le Malawi tente de relancer sa mine de Kayelekera, mise à l’arrêt en 2014 à cause des prix bas.
En Mauritanie, la mise en exploitation en 2024 du projet Tiris permettra de produire de l’oxyde d’uranium pendant 15 ans.
"Toutefois, alors qu’un nouvel âge d’or s’annonce pour le secteur africain de l’uranium, le rapport d’Ecofin Pro indique qu’il faudra que tous les producteurs et futurs producteurs n’oublient pas la question de l’impact sur l’environnement des déchets radioactifs", signale Ecofin.

La contribution de Rosatom

Le groupe russe Rosatom apportera également sa contribution à l’effort africain en la matière.
Le groupe a annoncé qu’en 2023-2025 il entamerait l’extraction de l’uranium en Tanzanie et en 2029, en Namibie.
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