Pour "une énergie nucléaire propre et abordable" en Afrique: un mémorandum signé

La Chambre africaine de l’énergie (AEC) a déclaré avoir signé un mémorandum avec l’Association nucléaire mondiale, une organisation accréditée auprès des Nations unies, en vue de promouvoir l’énergie nucléaire durable sur le continent africain.
Sputnik
Les pays africains souhaitent assurer un développement durable de l’énergie nucléaire sur le continent. À cette fin, la Chambre africaine de l’énergie (AEC) établie à Johannesburg, a signé un mémorandum de compréhension avec l’Association nucléaire mondiale (ANM), une organisation accréditée auprès des Nations unies, a annoncé l’AEC sur son site internet officiel.
Les parties vont notamment collaborer dans le cadre de la Semaine africaine de l’énergie (AEW) qui se déroulera au Cap du 16 au 20 octobre prochain. L’Association nucléaire mondiale sera l’un des participants majeurs de cet évènement, selon le communiqué.
"Le partenariat conclu reflète l’engagement commun des deux organisations à promouvoir une énergie nucléaire propre, abordable et fiable en tant que composante essentielle de la balance énergétique en Afrique, afin de soutenir la croissance économique, une transition équitable et un développement énergétique durable", d’après le document de la Chambre.

L’énergie nucléaire dans le paysage énergétique en Afrique

Selon l’AEC, le nucléaire civil peut donner une impulsion à la croissance et au développement durable du secteur énergétique du continent africain.
L’Afrique du Sud possède actuellement deux réacteurs, qui contribuent à environ 5% de sa production d'électricité. Le gouvernement a fait preuve d’un fort engagement envers l’énergie nucléaire, avec des plans annoncés en 2019 pour construire 1 GW de capacité nucléaire supplémentaire d’ici 2030 et prolonger la durée de vie des centrales existantes, précise dans son communiqué la Chambre africaine de l’énergie.
Toujours la même source, l’Égypte a, pour sa part, récemment entrepris des mesures importantes dans ce sens, commençant par la construction d’une centrale nucléaire à El Dabaa avec quatre grands réacteurs. L’installation vise à produire de l’électricité tout en offrant une importante capacité de dessalement.
Entre temps, de nombreux pays africains, dont l’Éthiopie, le Ghana, le Kenya, la Namibie, le Nigeria, l’Ouganda, le Rwanda, le Sénégal, la Tanzanie et la Zambie, étudient une possible utilisation de l’énergie nucléaire dans le cadre de leurs stratégies pour répondre à une demande énergétique urgente.

La Semaine africaine de l’énergie au Cap

Comme pour les éditions précédentes de la Semaine africaine de l’énergie, le Cap sud-africain est de nouveau choisi pour accueillir ce plus important événement énergétique d’Afrique.
La Semaine africaine de l’énergie réunira les leaders africains de l’énergie et les parties prenantes mondiales du 16 au 20 octobre, indique le site de l’organisation.
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