Les conditions de l’accord renouvelé avec le diamantaire De Beers sont favorables au Botswana, a fait savoir le Président du pays.
"Nous sommes très satisfaits du résultat. Cela aurait pu être mieux, mais vous savez, avec un partenariat, en prenant, on doit toujours donner", a déclaré le 14 juillet auprès de Bloomberg Mokgweetsi Masisi.
Plus de pierres précieuses seront désormais traitées au Botswana et les recettes fiscales devraient "augmenter verticalement", a-t-il développé.
Le renouvellement de l’accord aidera le Botswana à obtenir 10 milliards de pula, soit 762 millions de dollars, de financement pour le développement. Cela aidera le pays africain à "diversifier l'économie et à améliorer la chaîne de valeur du diamant", contribuera à transmettre des compétences aux jeunes et créera des emplois, selon Mokgweetsi Masisi.
L’accord
Le renouvellement de l’accord a été rendu public le 30 juin. Selon ses termes, un nouveau contrat de 10 ans pour la production de diamants bruts au Botswana a été conclu et de nouvelles licences minières de 25 ans jusqu'en 2054 ont été octroyées à Debswana, l'unité De Beers qui représente généralement environ les deux tiers de la production annuelle du groupe.
En vertu du nouvel accord, le négociant en diamants appartenant à l'État du Botswana obtiendra 30% de la production de Debswana. Cette part va bondir pour atteindre 50% vers la fin de la durée du contrat. Dans la précédente version de l’accord, cette part était de 25%.
L’accord prévoit également que De Beers investisse 1 milliard de pulas (plus de 76 millions de dollars) à l'avance dans le fonds Diamonds for Development et contribue environ à 9 milliards de pulas (plus de 687 millions de dollars) de plus sur la durée du contrat.