Le ministère russe des Affaires étrangères a publié un commentaire de sa porte-parole Maria Zakharova relatif à une tentative d'attaque de drone contre la ville de Kourtchatov où est située la centrale nucléaire de Koursk.
Le 14 juillet, un drone y est tombé et a explosé sans faire de victime. Les sites critiques n’ont pas été touchés grâce aux forces de la défense antiaérienne.
"La cible probable d’une nouvelle provocation ukrainienne a précisément été la centrale nucléaire, ce qui témoigne une fois de plus du fait que le régime de Kiev a opté pour l’utilisation des méthodes du terrorisme nucléaire", indique Mme Zakharova.
Elle rappelle que la sécurité de la centrale nucléaire de Koursk avait déjà été menacée par Kiev et qu’en août 2022 un groupe de sabotage ukrainien avait fait sauter les lignes haute tension, créant ainsi des risques pour son fonctionnement.
"Nous condamnons résolument les plans malveillants de l’Ukraine d’utiliser des méthodes terroristes contre les centrales nucléaires russes, ce qui peut conduire à une catastrophe nucléaire de grande envergure en Europe. Nous appelons la communauté internationale et les dirigeants de l’AIEA et de l’Onu à accorder l’attention la plus soutenue et à condamner fermement le comportement irresponsable de Kiev", conclut la diplomate.
Tentative d’attaque avortée
Dans la nuit du 13 au 14 juillet, un drone a chuté à Kourtchatov, ville satellite de la centrale nucléaire de Koursk, en Russie. Les débris de l'engin ont endommagé un immeuble, une partie des vitres a été soufflée. Les sites cruciaux sont restés intacts.
Le patron de Rosatom Alekseï Likhatchev a fait savoir que toutes les mesures étaient prises pour assurer la sécurité des centrales nucléaires russes. La centrale de Koursk est située au bord de la rivière Seïm à Kourtchatov, à 40 kilomètres à l'ouest de Koursk. Elle fait partie des quatre plus grandes centrales électriques russes, tous types confondus.
En réagissant sur Telegram à cette tentative d’attaque Mme Zakharova a appelé les habitants des pays qui fournissaient des drones à l’Ukraine à comprendre que "leurs gouvernements sponsorisent le terrorisme nucléaire appliqué par le régime de Kiev".