Compte tenu de l'énorme potentiel des États africains, "il y a une place pour tous les pays" qui veulent coopérer avec, affirme, interrogée par Sputnik, Valentina Matvienko, présidente de la chambre haute du parlement russe.
Dans ce contexte, la Chine et la Russie, toutes les deux présentes sur le continent, ne sont pas des "concurrentes".
"Au contraire, dans les pays où il y a une demande pour notre participation, la Russie et la Chine se complètent", a souligné la femme politique en marge de sa visite en Chine.
Moscou et Pékin sont des "partenaires". "Nous pouvons même unir nos forces et aider les pays africains dans leur développement économique et social", a-t-elle proposé.
Par contre, il n’y a pas de place pour "ceux qui veulent retourner en Afrique avec une mentalité néocoloniale", a-t-elle lancé.
Les infrastructures, la sécurité et la situation alimentaire
La coopération russo-africaine prendra un nouvel élan grâce au prochain sommet Russie-Afrique programmé fin juillet à Saint-Pétersbourg, selon Valentina Matvienko.
L’événement "créera une bonne feuille de route: où, dans quels pays, de quoi ont-ils besoin, s’agit-il des infrastructures, du soutien à la sécurité, de la sécurité alimentaire".
L’importance du continent
Mme Matvienko a en outre mis en avant le rôle que joue le continent dans le nouvel ordre mondial émergeant:
"Construire un monde multipolaire sans prendre en compte les intérêts de l'Afrique, sans la participation de l'Afrique, est impossible".
L'Afrique est aujourd'hui "l'une des régions puissantes, en plein développement, avec un potentiel très important, mais inexploité", a rappelé la Présidente de la chambre haute du parlement russe.