L’ambassade d’Algérie à Berne a pu restituer deux fusils qui font partie du patrimoine algérien historique et culturel, comme l’indique l’instance dans un communiqué publié le 7 juillet sur son site.
La première pièce est une arme du XIXe siècle qui était destinée à la vente aux enchères à Zurich, en Suisse.
Selon l’ambassade, il s’agit d’un fusil à verrou en pierre de Miguelet "Moukahla d'apparat". Il est d'une longueur d'environ 160 cm, et est doté d'un canon rond damasquiné (longueur de 128,5 cm) en acier tordu décoratif avec rail de canon en relief, de calibre 15 mm et bouche canonnée.
L’objet, qui a été présenté à la vente aux enchères par une entreprise suisse, appartenait à une famille de collectionneurs suisses, d’après un expert en armes anciennes chargé de ce dossier.
"La récupération de cet objet de valeur historique et d'une grande symbolique a été rendue possible grâce à la conjugaison des efforts de la représentation diplomatique algérienne en Suisse et des membres de la communauté nationale dans ce pays, qui se sont engagés pour la préservation et la récupération de l’héritage culturel algérien se trouvant à l’étranger", a précisé la source.
De plus, l’ambassade algérienne a fait savoir qu’un autre fusil datant de l’époque ottomane "qui ne pourra qu’enrichir le patrimoine culturel de l’Algérie" a aussi été acquis.
"L’intervention de l’Ambassade pour acquérir ces fusils participe de la détermination de l’État à récupérer le patrimoine historique et culturel national détenu à l'étranger", a souligné l’institution.
Sept pistolets déjà de retour au pays
L’Algérie a déjà réussi à ramener sur son sol sept autres fusils remontant à l’époque ottomane, comme l’a annoncé en juin dernier le ministère de la Culture et des Arts dans un communiqué.
Selon le texte, ces pièces ont été proposées aux enchères en ligne à Londres avant que l’État algérien intervienne pour les récupérer.