Que prédit la Banque mondiale à l'Algérie dans un avenir proche?

Selon les évaluations de la Banque, sur fond de ralentissement économique prévu pour 2023, l’Algérie sera impactée elle aussi. En cause, en premier lieu, le recul des prix des hydrocarbures, ce pays maghrébin étant exportateur de pétrole.
Sputnik
Après une croissance économique stable ces deux dernières années, l’Algérie connaîtra un certain ralentissement en 2023. Une conclusion que la Banque mondiale a tirée dans son rapport évaluant les perspectives de l'économie mondiale.
À l’échelle planétaire, 2023 sera marqué par un ralentissement de la croissance mondiale qui tombera à 2,1%, et ce, "contre 3,1% en 2022". Le même scénario (à 2,2%) est prévu pour la région MENA (Afrique du Nord et Moyen-Orient) "tant pour les pays exportateurs qu’importateurs de pétrole".

Les raisons

L’Algérie faisant partie des exportateurs d’or noir, elle est très dépendante des prix sur les hydrocarbures, qui à leur tour sont impactés par la crise provoquée par la pandémie et le conflit ukrainien.
Le PIB de l’Algérie devrait perdre de vitesse en 2023 et s’établir à +1,7%, estiment les analystes de la BM. Ce, alors qu’en 2022 elle a affiché une augmentation de +3,2% et +3,4% en 2021.
Quant à 2020, année marquée par la pandémie, une baisse de -5,1 % avait été constatée. Alors, la crise sanitaire avait fait reculer les exportations de pétrole algériennes à 20 milliards de dollars.
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