Le site d’information sur la défense et la sécurité au Moyen-Orient et dans l’Afrique du Nord Menadefense a mis en ligne des images d’exercices tactiques en Algérie.
Baptisées El Fassl 2023, ces manœuvres se sont déroulées mardi 9 mai au terrain d’entraînement de Hemmaguir (dans l’ouest du Sahara algérien) et ont simulé une riposte de l’armée algérienne à une tentative d’incursion d’une armée étrangère.
Selon Menadefense, la 40e division d’infanterie mécanisée a été engagée dans les manœuvres, appuyée par des unités interarmes de différentes forces.
Beaucoup de matériel de guerre a été engagé, avec, entre autres, des Su-30 MKA ravitaillés par un Il-78, des hélicoptères d’attaque Mi-28NE et des hélicoptères d’assaut Mi-171, ainsi qu’un régiment de systèmes antiaériens S-300 PMU.
Le S-300, épine dorsale de la défense aérienne
Le magazine Military Watch a signalé à propos de ces exercices qu’au moins un S-300 a tiré un missile à longue portée.
Selon la revue, le S-300PMU-2 constitue actuellement l'épine dorsale du réseau de défense aérienne algérien et est complété par un large éventail de systèmes à courte portée tels que le Pantsir-SM et le BouK-M2. La variante avancée du Pantsir aurait été livrée à l'armée de l'air algérienne avant d'être acquise par l'armée russe elle-même.
L’Algérie a accéléré ses efforts pour moderniser sa défense à partir du début des années 2010 après que son voisin libyen a subi un assaut aérien occidental, entraînant l'exécution de son chef et plus d'une décennie de chaos.