L’attaque de drones contre le Kremlin est un acte hostile auquel la Russie répondra en agissant, a annoncé ce 5 mai le ministre russe des Affaires étrangères.
"C’est évident que c’était un acte hostile. (…) Nous n’allons pas spéculer sur la question de savoir si c'était un casus belli, mais riposterons avec des mesures concrètes", a déclaré Sergueï Lavrov, à une réunion des chefs des diplomaties de l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS) en Inde.
Il a également ajouté que cette attaque n'aurait pas pu être réalisée par des "terroristes de Kiev" sans concertation avec leurs "patrons".
Le chef de la diplomatie russe a aussi indiqué que tous ses interlocuteurs, dont son homologue pakistanais, "avaient condamné" les faits, au cours de cette entrevue ministérielle. D’après lui, Bilawal Bhutto Zardari a exprimé son espoir que les coupables seront rapidement retrouvés.
Même si Washington et Kiev ont nié leur implication, cela ne veut rien dire pour Moscou, poursuit M.Lavrov. Notamment, parce que leur capacité à mentir est "bien connue".
Attaque contre le Kremlin
Deux drones ont essayé d'attaquer la résidence du Président russe au Kremlin de Moscou dans la nuit du 2 au 3 mai, a déclaré l’administration présidentielle russe.
Selon la présidence, les militaires et les services spéciaux ont réussi à mettre les engins hors service à l'aide de systèmes de guerre électronique. On ne déplore aucun blessé ni destruction.
Vladimir Poutine n'était pas présent au Kremlin au moment de l'incident, souligne la présidence.