Une solidarité bien mal payée. Au Royaume-Uni, le comportement de certains réfugiés ukrainiens commence à interroger. Des Britanniques pointent en effet du doigt le train de vie d’Ukrainiens accueillis sous leur toit, qui abusent selon eux des aides sociales, rapporte le Daily Mail.
Ces réfugiés dépenseraient des fortunes dans des magasins de luxe, comme le célèbre Harrods, tout en refusant de participer aux dépenses des ménages qui les logent.
"Ils craignent qu'une petite minorité profite du système de protection sociale britannique en réclamant le revenu universel et d'autres avantages alors que beaucoup sont riches. Il y a des affirmations selon lesquelles ils font du shopping chez Harrods, font des injections de Botox, achètent des produits Apple, tout en n’ayant aucune obligation de contribuer aux factures du ménage", écrit ainsi le Daily Mail.
Des groupes Facebook spécifiques ont même été créés par des habitants afin d’y exprimer leur colère. Une internaute ayant accueilli des réfugiés écrit qu’ils ont acheté des écouteurs Apple AirPod à plus de 200 euros, tout en réclamant le revenu universel. Une autre mentionne les lunettes de soleil Dolce & Gabbana de sa "pauvre invitée" ukrainienne.
"La mère et la fille que j'avais étaient belles mais incroyablement riches et exigeaient tous les avantages: des uniformes scolaires gratuits, des vélos, des ordinateurs portables, un crédit universel […] La plus grande erreur du gouvernement britannique a été de ne pas effectuer de contrôles plus stricts sur leurs antécédents financiers", explique au Daily Mail Emma Nishigaki, qui dirige l’un de ces groupes Facebook.
Vols et faux documents
Certains cas de vols ont également été déplorés chez des habitants hébergeant des réfugiés, souligne le quotidien britannique. Un couple a même dû appeler la police, après que leur invité leur a dérobé des milliers d’euros de marchandise avant de fuir le pays.
D’autres réfugiés essayent aussi de se procurer des faux documents, comme des permis de conduire et de faux certificats d’examen, ce qui déroute parfois leurs hôtes britanniques.
"Mon premier invité m'a demandé à qui il pouvait acheter un permis de conduire. Lorsque j'ai insisté sur le fait qu'il devait passer un test, il s'est plaint qu'en Ukraine +Si vous voulez quelque chose, vous payez simplement pour ça+. Il ne voulait pas non plus travailler, même si je lui ai trouvé un emploi payé 24.000 livres (environ 26.000 euros). Lui et sa femme réclamaient des prestations en tant que célibataires", explique encore Emma Nishigaki.
D’autres pays ont également recensé divers incidents avec des réfugiés venus d’Ukraine. En Roumanie, l’État a ainsi du mal à régler la facture des logements pour les personnes hébergeant les réfugiés. Le pays a déjà dépensé 614 millions d’euros pour aider ces nouveaux arrivants, dont 109 millions pour les nourrir et les loger.
Aux Pays-Bas, des réfugiés ukrainiens se sont pour leur part plaints de leurs conditions d’hébergement, un petit groupe manifestant même dans la province de Gueldr.