Prisée au Zimbabwe, la culture russe pourrait s’élargir davantage via sa gastronomie. Interrogé par Sputnik, l’adjoint au ministre zimbabwéen de l’Information a trouvé pertinent l’ouverture d’un restaurant russe.
"On se pose la question: pourquoi il n’y a pas de restaurant russe à Harare? Il y en a des chinois, indiens, mais pas de russes", a indiqué Nick Mangwana.
Selon lui, pour que l’établissement soit "authentique", il doit être ouvert "non par un Zimbabwéen, mais par un Russe".
"J’investirais dans un tel projet", a indiqué le haut fonctionnaire.
La gastronomie est un incontournable instrument de "soft power", selon Nick Mangwana. Au Zimbabwe, les saucisses sont appelées "russes ", a-t-il ajouté.
L’aide de l’URSS aux indépendances africaines
Cette popularité de la culture russe est étroitement liée au rôle de l’Union soviétique dans le mouvement africain pour l’indépendance en Angola, au Mozambique et au Zimbabwe. Celui-ci ne peut pas être négligé, a fait savoir Nick Mangwana.
Cette popularité de la culture russe est étroitement liée au rôle de l’Union soviétique dans le mouvement africain pour l’indépendance en Angola, au Mozambique et au Zimbabwe. Celui-ci ne peut pas être négligé, a fait savoir Nick Mangwana.
"On ne peut pas parler de la libération de l’Afrique sans mentionner le rôle que Moscou a joué dans le processus", a-t-il indiqué.
L’histoire de la libération de l’Afrique est enseignée au Zimbabwe avec un accent mis sur les actions de l’Union soviétique et de la Chine, a-t-il ajouté.
Dans cette optique, la décision d’installer au Zimbabwe un monument à l’Armée soviétique est "logique", a-t-il soutenu. Le monument sera installé au musée de la libération africaine, un projet des autorités zimbabwéennes qui devrait s’achever fin 2023.
Nick Mangwana propose d’ailleurs que le Président zimbabwéen Emmerson Mnangagwa soit reçu à Moscou, au défilé militaire de la victoire de l’URSS sur l’Allemagne nazie célébrée en Russie chaque 9 mai.