Le groupe des BRICS compte actuellement cinq États, mais beaucoup d’autres ont exprimé leur souhait de le rejoindre dans le sillage des sanctions antirusses et du processus de dédollarisation. Parmi une quinzaine de pays désirant adhérer figure notamment l’Algérie.
"La Chine et la Russie se sont montrées favorables [à l’approbation de la demande de l’Algérie] au même titre que l’Afrique du Sud, et le Brésil avec à sa tête le Président Lula da Silva", a fait savoir dans une interview à Al Jazeera le Président Tebboune.
"Cela signifie que la porte est grande ouverte", s’est-il réjoui.
Alger avait formulé son souhait d’entrer dans le groupe en juillet 2022. Dans un entretien télévisé, M.Tebboune a expliqué que cela intéressait son pays, car "les BRICS permettent de s'éloigner de l'attraction des deux pôles" et "constituent une force économique et politique".
Indicateurs pour accéder aux BRICS
Tout en espérant que la décision sera tranchée cet été pendant le prochain sommet du groupe, le chef de l’État algérien a évoqué toutefois un nombre de "facteurs habilitant l’Algérie à rejoindre les BRICS".
Toutefois, "beaucoup de travail reste à faire cette année pour augmenter le PIB et le taux de contribution du secteur industriel au PIB, ainsi que plusieurs indicateurs économiques que nous devons réformer davantage pour accéder la tête haute aux BRICS", a argumenté Abdelmadjid Tebboune.
Pour le moment, l’association interétatique des BRICS comprend le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud.