Le risque de confrontation nucléaire s’accroît suite à la décision de la CPI, selon le Cambodge

Le mandat d’arrêt à l’encontre de Vladimir Poutine, émis récemment par la CPI, pourrait provoquer une confrontation nucléaire sur fond du conflit en Ukraine, prévient le Premier ministre du Cambodge. La décision de La Haye divise le monde et "compliquera les efforts pour trouver une solution pacifique en Ukraine".
Sputnik
La décision de la Cour pénale internationale (CPI) d’émettre un mandat d’arrêt contre le Président russe peut accroître la tension autour du conflit en Ukraine, a prévenu le Premier ministre du Cambodge. Son pays compte parmi ceux qui acceptent la juridiction de la CPI.
"Cela compliquera les efforts pour trouver une solution pacifique en Ukraine, en particulier avant la visite du Président chinois Xi Jinping à Moscou, au cours de laquelle il devrait négocier la paix", a déclaré Hun Sen dans un audio posté sur sa chaîne Telegram.
D’après lui, le risque de confrontation nucléaire est élevé.
"Le mandat de la CPI a suscité la division dans le monde, qui fait face à des problèmes globaux tels que le changement climatique et les maladies", a-t-il ajouté.
La cour a émis le mandat d’arrêt le 17 mars, en tenant responsable Poutine du "crime de guerre de déportation présumée" d’enfants d’Ukraine. La valeur de la décision de la CPI est nulle et non avenue, a réagi le Kremlin le même jour. Le 20 mars le Comité russe d’enquête a annoncé l’ouverture d’une enquête pénale contre le procureur et trois magistrats de la CPI.
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