Néanmoins, Zoumana Saïf Koné, directeur exécutif de l’Institut sahélien de recherche et d’analyse pour la transformation du conflit (Tirac-Sahel), estime que "les accusations lancées par la diplomatie israélienne quant à l’implication de l’Iran dans cet incident, via l’Algérie et l’Afrique du Sud, n’ont pas été suivies de preuves tangibles les prouvant". Par ailleurs, tout en insistant sur le fait que "les pays africains apportent un soutien indéfectible à la cause palestinienne", l’invité de Radio Sputnik Afrique indique que "beaucoup de ces États ne considèrent pas qu’il faille rompre avec Israël".
"Plusieurs pays africains, notamment ceux du Sahel et du bassin du lac Tchad, souffrent beaucoup du manque d'eau pour leur consommation domestique et l’agriculture", rappelle Zoumana Saïf Koné, soulignant que cette situation "fait d’eux des importateurs à près de 90% de leur consommation en produits alimentaires, notamment en fruits et légumes". "Israël pourrait également aider les Africains dans les secteurs de la haute technologie, de la santé et de l’éducation, à condition que tout cela entre dans un cadre de coopération basée sur des accords gagnant-gagnant", estime-t-il.