Quelques faits curieux sur les participants à la Coupe du monde des clubs

La Coupe du monde des clubs qui s’est ouverte ce 1er février au Maroc réunit du beau monde. Du Real Madrid, immense favori, au petit poucet d’Auckland City, petit passage en revue des candidats au titre.
Sputnik
Après avoir savouré le fabuleux parcours de sa sélection nationale durant le dernier mondial, le Maroc se paie un rab de football, en accueillant la Coupe du monde des clubs. Les meilleures équipes des cinq continents vont s’affronter à Tanger et Rabat pour essayer de succéder à Chelsea, titré en 2021. Voici tout ce qu’il faut savoir sur les candidats en lice.

L’Afrique en force

L’Afrique pourra compter sur deux représentants dans la compétition. D’abord le Wydad AC de Casablanca, 22 fois vainqueur du championnat marocain, qui a remporté la dernière Ligue des champions africaine.
Le club est notamment connu pour ses supporters chauds bouillants, comme les Ultras Winners 2005, élu meilleur public au monde en 2015 et 2019 par le collectif Ultras World. Trois joueurs marocains ayant participé au dernier Mondial garnissent par ailleurs les rangs du club: le gardien Reda Tagnaouti, le défenseur Yahya Attiatallah et le milieu de terrain Yahya Jabrane.
L’autre chance africaine est l’Al Ahly SC du Caire. 42 fois champions d’Égypte, les Rouge-et-Blanc se sont déjà illustrés à la Coupe du monde des clubs, finissant à la troisième place en 2006, 2020 et 2021. Le club, parmi les plus titrés au monde, avait été désigné "club africain du XXe siècle" par la CAF en 2000.

Le Real Madrid et Flamengo en têtes d’affiche

Comme souvent, les clubs européens et sud-américains seront les grands favoris du tournoi. Le Real Madrid se présentera auréolé de son 35e titre de champion d’Espagne, décroché grâce à un excellent Karim Benzema, d’ailleurs nommé Ballon d’or. Seuls sept joueurs africains ont porté le maillot du club dans son histoire, dont le Camerounauis Geremi, consacré "joueur de légende" sur le site Internet du club.
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Le joueur du Real Madrid Karim Benzema

De l’autre côté de l’Atlantique, Flamengo portera les espoirs brésiliens. Le club de Rio, parfois surnommé "le Bayern Munich d’Amérique du Sud", compte entre 50 et 60 millions de supporters sur le continent. C’est d’ailleurs la seule équipe capable de délocaliser ses matchs au Brésil, au vu de sa popularité dans le pays. Autre curiosité: il a d’abord été créé comme un club d’aviron en 1895, avant que la section de football n’apparaisse en 1911.

Al Ahly passé à un doigt de Ronaldo

Du côté de l’Asie, il faudra compter sur les Saoudiens de l’Al Hilal SFC. Le club était passé près du coup du siècle cet automne, en essayant d’attirer Cristiano Ronaldo. Un contrat de 242 millions d’euros sur deux saisons lui avait été proposé, mais le Portugais a finalement signé avec l’équipe rivale d’Al-Nassr. L’Al Hilal est entraîné par Rivelino, jadis compère du mythique Pelé en sélection brésilienne.
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Christiano Ronaldo

Les Seattle Sounders complètent le tableau pour l’Amérique du Nord. Le club, dont le nom a été choisi par ses supporters lors d’un vote en 2009, a remporté la Major League Soccer à deux reprises en 2016 et 2019. D’anciennes gloires comme le Nigérian Obafemi Martins ou le Suédois Fredrik Ljungberg ont joué dans ses rangs durant la dernière décennie.
Enfin, le petit poucet d’Auckland City tentera de faire bonne figure, du haut de ses neufs titre de champion de Nouvelle-Zélande.
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