Des contradictions ressortent des fuites d'informations sur la possible livraison de chars Abrams à l'Ukraine, a pointé le porte-parole du Président russe Dmitri Peskov.
Citant des responsables américains, le Washington Post avait plus tôt relaté que la livraison de 30 à 50 véhicules à l'Ukraine pourrait traîner sur de longs mois, voire des années. La chaîne ABC a également évoqué le délai d'un an.
"Tout ne se passe pas bien ni au sein de l'Alliance ni en termes de disponibilité des chars", a estimé M.Peskov.
Un échec "sur le plan technologique"
Le projet de fourniture de chars Abrams à l'Ukraine est un échec sur le plan technologique, a jugé le porte-parole du Président russe, Dmitri Peskov.
Il a expliqué qu'ils "brûleront de la même manière que tous les autres".
"Ils coûtent beaucoup et tout cela repose en premier lieu sur les épaules des contribuables européens. Les Américains, comme toujours, resteront au moins avec les leurs. Et très probablement avec des bénéfices fabuleux", a développé Dmitri Peskov.
La livraison des chars Abrams est une une garantie pour Berlin
La semaine dernière, le quotidien Suddeutsche Zeitung a fait savoir que l’Allemagne fournirait des chars Leopard à l’Ukraine à condition que les États-Unis lui livrent des blindés Abrams M1. Mais Washington refusait ce transfert en raison du coût important de leur exploitation et maintenance, selon une source du Pentagone, citée par Sky News Arabia.
Or, ce 25 janvier, l'Allemagne a finalement tranché la question. Elle a décidé d'envoyer 14 chars Leopard 2 à Kiev.