Au lendemain de l’effondrement d’un immeuble d’habitation en Ukraine, le Kremlin a réaffirmé le 16 janvier que l’armée russe ne visait jamais les quartiers résidentiels.
"Les forces armées russes ne frappent pas les immeubles, ni les infrastructures sociales. Elles visent les cibles militaires apparentes ou masquées", a déclaré le porte-parole du Président russe au sujet de tentatives de Kiev de rejeter la responsabilité des faits sur Moscou.
"Vous avez vu vous-mêmes les déclarations faites par certains représentants du côté [ukrainien] sur cette tragédie [à Dniepropetrovsk, ndlr] avait résulté de l’action de missiles antiaériens", a ajouté Dmitri Peskov.
C’est effectivement le conseiller du Président ukrainien, Oleksyi Arestovych, qui a rapporté le 14 janvier qu’un missile russe qui "survolait Dniepropetrovsk a[vait] été abattu". "Il a explosé quand il est tombé sur l’immeuble", a-t-il précisé. Il s’est ainsi désolidarisé de la position officielle des autorités ukrainiennes.
Des infrastructures ukrainiennes visées
Depuis le 10 octobre, les forces armées russes mènent des frappes contre des installations militaires, de communication et énergétiques ukrainiennes. Les bombardements les plus massifs ont eu lieu les 10 et 11 octobre.
Vladimir Poutine avait alors déclaré que c’était une réponse à l’attaque terroriste sur le pont de Crimée et contre d’autres sites civils en Russie.
Depuis, l’alerte aérienne se déclenche presque chaque jour dans la plupart des régions ukrainiennes, parfois dans tout le pays simultanément.