Les services secrets ukrainiens envisagent de faire sauter un silo de stockage pour accuser Moscou de contribuer à une pénurie alimentaire, a indiqué la Défense russe.
Cet acte de sabotage vise également à discréditer les activités russes dans le cadre de l’accord céréalier, a précisé son département chargé de la réponse humanitaire en Ukraine.
Le silo de stockage en question se trouve dans la localité de Karaïchnoïé de la région de Kharkov. Après son explosion, la Russie serait accusée de détruire sciemment des réserves céréalières en Ukraine, ainsi que de provoquer la famine et de saboter l’accord sur les céréales, a-t-il ajouté.
"L’incident serait présenté par les médias occidentaux comme ‘une énième atrocité des troupes russes’ qui demande ‘une riposte dure de la communauté internationale’", suggère le département.
Une mise en scène pour l’Occident
Cette provocation est planifiée justement à la veille d’une réunion des chefs de la Défense de l’Otan en Allemagne, le 20 janvier, poursuit l’instance.
"Par ce genre de provocations retentissantes, les autorités de Kiev tentent d’augmenter la pression sur l’opinion publique des pays occidentaux pour obtenir de nouvelles livraisons d’envergure d’armes modernes et de matériel militaire pour les forces armées ukrainiennes", a-t-elle avancé.
Pour préparer cet acte de sabotage, une trentaine de spécialistes miniers et des membres des services secrets ukrainiens seraient déjà arrivés dans la ville de Voltchansk. Elle se trouve à 17 kilomètres de Karaïchnoé et à quelques kilomètres de la frontière russe. D’après l’institution russe, le propriétaire du silo est un membre contractuel des services secrets d’Ukraine.