En Belgique, le Conseil du contentieux des étrangers a tranché le 5 décembre: le recours de l’imam Hassan Iquioussen contre son éventuel refoulement vers l’Hexagone est irrecevable. La justice belge estime que l’homme doit bel et bien être remis aux autorités françaises.
L'ordre de quitter le sol belge lui a été notifié à la mi-novembre. Il a alors été placé dans un centre de rétention.
Peu avant, l’imam se trouvait sous surveillance électronique, à la suite d’une période d’incarcération. Il a été arrêté fin septembre dans la partie francophone du pays où il tentait de s’exiler.
Accusations
Né dans l’Hexagone, l’imam a cependant refusé d’acquérir la nationalité française à sa majorité. Au cours de ses activités religieuses, il a été accusé d’avoir tenu "un discours prosélyte émaillé de propos incitant à la haine et à la discrimination et porteur d'une vision de l'islam contraire aux valeurs de la République".
Le ministre français de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a annoncé fin juillet son expulsion vers son pays d’origine.
M.Iquioussen était introuvable au moment de la publication de cet arrêté. Il l’avait toutefois contesté devant la justice, ce qui avait été validé par le Conseil d’État. L’homme est également fiché S, désignant les personnes recherchées afin de prévenir des menaces graves pour la sécurité publique ou la sûreté de l’État.