Donbass. Opération russe

L’AIEA renforcera sa présence dans toutes les centrales nucléaires ukrainiennes

Le chef de l’Agence internationale de l’énergie atomique a affirmé que la présence de l’organisation serait renforcée dans toutes les centrales nucléaires ukrainiennes. La même annonce avait été faite début septembre pour la centrale de Zaporojié, contrôlée par la Russie.
Sputnik
L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) renforcera sa présence dans toutes les centrales nucléaires de l’Ukraine, a déclaré ce 29 novembre sur Twitter son chef, Rafael Grossi.
Pour l'heure, il y a trois centrales nucléaires opérationnelles en Ukraine.
La déclaration survient sur fond de nombreux avertissements de la Russie concernant les tentatives ukrainiennes d'exercer un chantage nucléaire.

Menaces nucléaires de Kiev

Il s’agit notamment du fait que l’artillerie pilonne régulièrement la centrale de Zaporojié, la plus grande d’Europe. Elle est contrôlée par l'armée russe depuis mars dernier.
En outre, parmi les éléments de ce chantage nucléaire figurent la tentative de Kiev de fabriquer une "bombe sale", soit une bombe conventionnelle entourée de déchets nucléaires.
Puis, la disponibilité de l’Ukraine à déployer des armes nucléaires otaniennes sur son territoire. Enfin, ce sont les appels de Volodymyr Zelensky à mener des "frappes nucléaires préventives" contre la Russie.

Rapport de l’AIEA

Sur fond des frappes constantes par les forces de Kiev contre la centrale nucléaire de Zaporojié, les spécialistes de l’AIEA y sont arrivés le 1er septembre. Leur mission était d'évaluer les dégâts causés, ainsi que l’état des systèmes de sécurité, les conditions de travail du personnel et la prise de mesures urgentes pour garantir la sûreté nucléaire.
Au lendemain de leur visite, ils ont annoncé que la présence de l’organisation serait renforcée.
Le 6 septembre, l'agence a rendu public le rapport sur sa mission. Bien que le site ait été pilonné par l'Ukraine en pleine présence de la délégation, l'institution n'a pas ouvertement condamné les tirs, mais a appelé à la création d'une zone sécurisée afin d'éviter "un incident nucléaire".
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